Baromètre des transitions avril 2025

La plupart d’entre eux envisagent de suivre une formation professionnelle initiale après avoir terminé leur scolarité obligatoire. Les écoles de maturité et les écoles de culture générale arrivent en deuxième position. Plus d’un quart des jeunes prévoient de prendre une année intermédiaire ou souhaitent bénéficier d’une offre transitoire.

63 % des jeunes intéressés par une formation professionnelle initiale ont déjà signé un contrat d’apprentissage, ce qui correspond à 28 975 personnes. Pour la troisième année consécutive, ce pourcentage est revenu au niveau d’avant la pandémie (2024 : 61 %, 2023 : 62 %, 2022 : 56 %, 2021 : 52 %, 2020 : 56 %, 2019 : 61 %). 11 % supplémentaires, soit 4 854 jeunes au total, ont reçu une promesse verbale d’une place d’apprentissage. Il convient de noter que ces chiffres ne reflètent qu’une partie de la demande totale de places d’apprentissage, à savoir celle des jeunes de 15 à 17 ans (au Tessin : 14 à 16 ans) à la fin de leur scolarité obligatoire.

Les solutions scolaires complémentaires jouent également un rôle important. 24 171 jeunes ont réussi les examens d’admission dans des écoles de maturité et des écoles de culture générale ou des formations professionnelles initiales en école, ou ont reçu des promesses pour d’autres offres telles qu’une année intermédiaire ou des offres transitoires.

Au total, 57 999 jeunes, soit 60 % des personnes interrogées, ont déjà une solution d’avenir ferme pour après les vacances d’été. Ce chiffre est à nouveau nettement supérieur au niveau des années marquées par la pandémie et se rapproche des chiffres d’avant 2020 (2024 : 64 %, 2023 : 63 %, 2022 : 51 %, 2021 : 51 %, 2020 : 51 %, 2019 : 57 %).

Le baromètre de la transition montre également le rôle central des parents dans le processus de choix de la formation. 81 % des jeunes interrogés déclarent avoir été soutenus par leurs parents. Les parents sont donc le premier interlocuteur pour les questions relatives au choix de la formation, devant les enseignants, qui sont perçus comme une source de soutien par 47 % des jeunes.

Le nombre total de places d’apprentissage proposées en 2025 est estimé à 76 273. 91 % d’entre elles, soit 69 658 places, concernent des formations professionnelles initiales sanctionnées par un certificat fédéral de capacité (CFC). Les 8 % restants (5 926 places) concernent des formations professionnelles initiales sanctionnées par une attestation fédérale de formation professionnelle (AFP). La part restante de 1 % n’a pas pu être attribuée de manière claire en raison de données incomplètes.

En 2025 également, la plupart des places d’apprentissage proposées se concentreront dans quelques sécteurs clés : le commerce, la santé et le social ainsi que la construction. Cette base stable sera complétée par une augmentation à court terme des places d’apprentissage dans le domaine des services indépendants. Ensemble, ces sécteurs représentent plus de la moitié de toutes les places d’apprentissage proposées et constituent ainsi un pilier essentiel du marché des places d’apprentissage.

Dans la grande majorité des entreprises, l’offre de places d’apprentissage est restée inchangée par rapport à l’année précédente : 78 % des entreprises proposent en 2025 autant de places qu’en 2024. 11 % des entreprises ont élargi leur offre, tandis que 10 % proposent moins de places qu’en 2024. Cette répartition est largement stable depuis plusieurs années.

Au moment de l’enquête, en mars/avril 2025, 67 % des places d’apprentissage proposées, soit 50 844 places, étaient déjà attribuées. Cette proportion se maintient à un niveau élevé et témoigne d’une dynamique de placement stable. Seules les années 2021 à 2023 ont connu un léger recul (2024 : 66 %, 2023 : 63 %, 2022 : 64 %, 2021 : 63 %). Auparavant, la proportion était similaire, voire supérieure (2020 : 66 %, 2019 : 67 %, 2018 : 70 %).