Baromètre TCS de l’e-mobilité 2022: La pénurie d'énergie modifie l'état d'esprit sur l'électromobilité

02.12.2022 | gfs.bern sur mandat de Touring Club Schweiz - TCS

Sur mandat du TCS, nous avons interrogé pour la quatrième fois en 2022 la population Suisse sur le thème de la mobilité électrique.

La Suisse est un peuple d’automobilistes. Ainsi, près de la moitié de la population résidante suisse possède une voiture et environ un tiers en possède même plusieurs. La voiture est aussi le moyen de transport le plus utilisé au quotidien. En revanche, une personne sur cinq se passe de voiture et les transports publics restent l’épine dorsale de la mobilité – même pendant et après le Coronavirus. Bien que les voitures traditionnelles soient incontestablement les plus répandues, près des trois quarts de la population sont ouverts à la mobilité électrique (voiture ou vélo électrique). Les prix actuels des matières premières et la pénurie d’électricité probable à l’avenir ont un impact sur les habitudes de mobilité actuelles et futures de la population. Ainsi, la situation actuelle a un impact sur le comportement actuel et futur de la population en matière de mobilité. Près d’un quart d’entre elle estiment que leur propre mobilité est influencée par l’augmentation du prix des carburants, et environ un huitième ont décidé de reporter l’achat d’une voiture électrique ou de ne pas en acheter du tout en raison de la pénurie d’électricité. Des considérations telles que l’imprévisibilité du ravitaillement en électricité ou le coût élevé de l’électricité plaident pour certains contre un achat immédiat et font légèrement baisser, à l’heure actuelle, les intentions de la population résidente de se déplacer à l’avenir en voiture électrique. La foi en l’avenir de la mobilité électrique reste cependant clairement établie. Parallèlement, les obstacles à l’achat d’une voiture électrique s’estompent de plus en plus dans l’esprit de la population. Ainsi, les trois principaux arguments contre l’achat d’une voiture électrique – les coûts d’acquisition élevés, la faible autonomie et le nombre insuffisant de stations de recharge – perdent nettement du terrain. Dans le domaine de l’infrastructure, l’accent semble donc désormais se déplacer de l’infrastructure généralement disponible vers l’infrastructure de recharge privée. L’argument selon lequel il manque une infrastructure de recharge individuelle sur le lieu de travail ou à domicile est en effet de plus en plus soutenu.

D’autres résultats captivants sont résumés dans le rapport succinct (en allemand, en français, en italien).


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Adriana Pepe |

Adriana Pepe

Cheffe de projet junior